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Przekaż informację zwrotnąLa première fois : aout 2014 : excellent, belle découverte, menu pas cher mais très bonne qualité de cuisine et...More
Ce Restaurant est une véritable curiosité...Si vous décidez d'une plongée dans le temps, c'est le moment...Accueil...Vous entrez par l'une des 3 portes ( signalétique hasardeuse... On ne sait pas trop par où entrer... "À la une, à la deux... À la trois...! Je choisis... Je plonge ! ).... Une salle de bar ... Glaciale... Nous sommes en décembre. Et là-bas, loin... Une voix, comme une prière... Est-ce le chapelet ? Des profondeurs de la salle, toute en longueur, vous parvient une mélopée des temps anciens, monocorde...Toussotements... Pas bruyants... Cliquetis de mes clés... Je fais ce que je peux pour signaler que j'existe, dans ce silence de chapelle. La serveuse ( la fille de la maison peut-être ? Désœuvrée en tous cas...) assise dans un recoin, au fond du café ( ... Elle n'essuyait pas les verres ! ) s'arrache à la conversation avec son fils / frère / petit copain / amant / mari....? Impression de déranger, un peu.Premier contact : " Bonjour ... Vous êtes seul ?"Je ne demandais pas qu'on s'intéressât à ma vie privée."Si vous voulez me suivre...."... Je n'en demandais pas tant non plus. Mais, "Ventre affamé...".Suit un parcours quasi ontologique. Somnambule.Par un boyau étroit, sinistre, quasi inquiétant... ( Nous étions-nous compris ?... Je venais "dé-jeu-ner" ! ), on accède à une porte.... L'antre de Barbe-bleue ?Le sésame s'ouvre... Une salle ... Une tablée d'une quinzaine de personnes ( à table, je précise bien. Ce n'est donc pas une bacchanale ! Ouf ! ), et à la cantonade de lancer : "Monsieur est seul !'. Je précise donc, "à toutes fins utiles",que je ne suis pas "seul", et que je ne demande qu'UN couvert.La salle:Extra-ordinaire. Entre une pure création d'un décorateur parisien shooté, type John Galliano, et le château hanté d'une fête foraine. Elle mérite à elle seule le détour. Le même décorateur voudrait parvenir à décrire ce qu'aurait pu être,en 1964, une salle de restaurant de province reculée, se voulant "in", à l'époque, qu'il n'y parviendrait pas mieux ! Il fait sombre, sombre, sombre.... Comme au nouveau bar de la Mamounia de Marrakech. ... Quelques minutes....Mes pupilles se dilatent. Apparition. Cheminée de granit ( catalogue "Ma maison", 1961).... Poutres ( belles, les poutres ! Passées au Ripolin en 1947, puis au Bondex vers 1971), Papier peint iconique au décor "1000 menus- édition 1967" ( dernier rafraîchissement de la salle ? ). En clair, le papier peint imprimé est semé de menus de restaurant et de dîners qui font rêver, vus d'ici.... Ce papier peint est â mon avis introuvable.Des doubles rideaux presque tirés, aux dessins maoris improbables... Le feu s'éteint dans la cheminée... ( â l'image de l'établissement ? ).Une dame me reçoit... Rien de guilleret dans la tenue. Le noir domine. "Aile de corbeau". Bon...Je choisis une table proche de la cheminée.... On me conseille de ne pas m'approcher, au risque de brûler mes vêtements... Peu de risques... "La" bûche finit de se consumer.Il ne fait pas très chaud. La "serveuse" est déjà repartie ( l'apparition a disparu... ) vers son téléphone.La salle, donc : cuivres, vieilles photos, papiers peints "Space" , hurlant avec les doubles rideaux... Stridence et disharmonie ... Je me dis au fond que je suis là pour manger.Je me réfugierai donc dans les "Poèmes païens" de Fernando Pessoa, en interlude entre les plats. Histoire de ne pas me fatiguer les yeux.La dame ( Rien à remarquer sur le service à table, sans chaleur, mais correct, quoique lent ), me propose le menu. ...Le "skaï" du menu et de la carte des vins est gras, et "attache" aux doigts... Sitôt mon menu choisi ( le choix reste limité, mais c'est parfois la preuve d'une sélection rigoureuse "du marché", et donc, le champ des possibles reste ouvert ), je demande le code wifi pour vérifier mes messages. Je suis "seul", à table, effectivement. Réponse : "Je ne l'ai pas fait installer"... Nous sommes toujours en 1964.Le déjeuner :Je choisis un pichet de vin rouge, pour maitriser mon addition... On a parfois des surprises agréables de ce côté là... Certains chefs mettent les papilles en éveil, avant d'autres découvertes.Aujourd'hui, point. Le miracle n'aura pas lieu. Pas de liquéfaction du moindre Sang de Saint Janvier dans mon ( petit ) verre à pied, de ceux qui servent pour un Porto. Pas de surprise donc. Nous ne sommes pas à Cana. Je suis au royaume de " la grappe fleurie" ou de la " cuisse de bergère".... Aigrelette, la cuisse... Astringence buccale. Mes sucs gastriques s'acidifient...Entrée : salade tiède au chèvre chaud. Bof. Des ingrédients juxtaposés. Des tranches de la baguette du matin, sommées de chèvre basique, passées à la sole du four. Et des morceaux de gésiers froids... Une salade hachée est versée dessus. Pas de quoi s'arrêter de lire "Le gardeur de troupeaux" de Pessoa, autrement enivrant.Le plat : Saumon grillé. Le saumon est honnête et bien cuit . Rien à dire. La purée de panais, attendue comme la surprise locale de mon étape est une trace décorative ( ? ) â gauche du saumon... La fondue de poireaux se cache sous le même saumon... Que craint-elle ?Fromage ( en supplément dans mon menu ) : on m'annonce une "trilogie" ! Â ce stade, n'attendais plus la "Tétra". Mizotte de Vendee... Oui, certes... Mais pas d'éblouissement. Rien de wagnérien. Quoique, le décor... Dessert : "il n'y a plus de tarte tatin !". Ce sera donc une glace à la pomme "façon Tatin". Certes.Café : Amer. Je ne l'ai pas fini.Tout est fait "maison", m'affirment la carte, et la dame. Je n'en doute pas un instant. Sauf pour la glace.Addition : 30 € et des poussières... Et hâte de sortir de l'antre.Je devais me rendre au cimetière de La Châtaigneraie pour me recueillir sur des sépultures familiales.Ce fut une véritable bouffée d'air frais. Une quasi libération.Noter cet établissement ? Difficile !Disons que ce fut une "expérience", que je suis heureux d'avoir faite, "seul".À vous de voir !!!!
Du foutage de gueule tout simplement , accueil horrible nourriture digne d'un boite a pâté pour chien , deco de la salle horrible !!!Bref passez votre chemin je vous le conseil !!
Homme d'affaire, je voyage souvent...je pensais avoir connu le pire dans le fasthôtel de Châteauroux ...et bien là...je suis tombé encore plus bas ( au niveau de la fosse des Mariannes, pour ceux qui connaissent)
Vielle déco on se croirait chez ma grand mère avec des bibelots en forme de chouettes au secoursSi la nourriture est correcte le chef ne supporte pas les critiques quand on dit que c'est tièdeIl se prend pour un grand chef et s enerve immédiatement ce n est pas professionnel mais alors pas professionnel du tout